vendredi 21 janvier 2011

Nouvelle collection d'ouvrages : Penser l’immigration autrement.

Le Groupe d’information et de soutien des immigrés GISTI lance une nouvelle collection d’ouvrages : Penser l'immigration autrement

"Fichage, murs, visas, camps, expulsions… tels sont aujourd’hui les principaux dispositifs appliqués à la lutte contre le « risque migratoire ». La politique d’immigration est toute entière submergée par une pensée policière négatrice des droits des individus, aveugle aux attentes et aux besoins des sociétés du Sud. Si les résistances s’organisent en dépit de la criminalisation de l’aide aux migrants en situation irrégulière, elles sont souvent peu audibles. On considère le plus souvent qu’elles ne dépassent pas le stade de l’aide humanitaire ou relèvent d’utopies incapables de rendre compte des enjeux du monde contemporain. Loin de ce simplisme pessimiste, la nouvelle collection du Gisti, Penser l’immigration autrement, souhaite rendre compte de ce foisonnement afin d’irriguer le débat public et de toucher toutes les personnes attachées aux droits fondamentaux et à l’impératif de solidarité. Afin que ces propositions soient accessibles au plus grand nombre, cet ouvrage conçu et vendu par le Gisti (10€), est également consultable gratuitement en ligne. En laissant libre la circulation des idées, le Gisti espère inspirer le démantèlement des entraves à la circulation des personnes."

Premier ouvrage de la collection : "Liberté de circulation : un droit, quelles politiques ? "

janvier 2011, 164 pages

ISBN : 978-2-914132-78-7

Martine et Jean-Claude Vernier

dimanche 16 janvier 2011

Commande de tee shirts

Vous souhaitez commander un tee shirt, merci d'écrire

à fcpe.cdpe64@free.fr

en précisant : NOM - ADRESSE - Si vous êtes un particulier ou une organisation - Nom de l'organisation, votre e-mail

Notez si vous voulez un tee shirt noir ou un tee shirt blanc (ils seront à manche courte)

et la taille : S, M, L, XL ou XXL

Devant : la fresque
Derrière : Logo RESF "La solidarité n'est pas un délit"


À titre indicatif, sur une base de confection de 200 unités, les tarifs seront :

- Pour les organisations membres du RESF : 9 € le tee-shirt blanc, 11 € le tee-shirt noir + les frais d'expédition.

- Pour les autres organisations et les individuels : 10 € le tee-shirt blanc,12 € le tee-shirt noir + les frais d'expédition.

*Ni les auteurs, ni la Ville de Billère ne prélèvent de droit de reproduction de l'œuvre. Nous avons cependant signé un accord avec les auteurs qui leur garantit une reproduction fidèle de leur travail et nous interdit de redistribuer le visuel autrement que sur les tee-shirts. Inutile de nous demander de version numérique.

Rassemblement du 18 décembre 2010

Un grand rassemblement de plus de 300 personnes, filmé par

La Communauté d'Emmaüs

et la CUMAMOVI
http://www.dailymotion.com/video/xgdw0e_la-solidarite-n-est-pas-un-delit_news

La fresque est disséminée


sur des tee shirts, des cartes postales, des posters,
la fresque se répand au-delà même du département


mardi 1 décembre 2009

Les enfants de sans-papiers sont aussi des victimes

Source : www.toulon.maville.com/actu (lien ci-contre)

Pas de slogan tapageur. Seulement, un cercle formé, hier à midi, d'une cinquantaine de citoyens toutes générations confondues sur la place de la Liberté. Un cercle où chacun, durant près d'une heure, proteste en silence contre les « atteintes à la dignité dont sont victimes les sans-papiers. » Dans le collimateur de citoyens, et du collectif, emmené par le Réseau éducation sans frontières 83, La Ligue des droits de l'homme, et le comité catholique contre la faim et pour le développement (1) : « L'enfermement dans les Centres de rétention administrative (CRA), et dans des conditions dégradantes, qui n'ont pas lieu d'exister à ce jour », explique cette militante de la Ligue des droits de l'Homme, présidée par Luc de Bernado.

L'assignation à résidence ?

Les enfants de familles en situation irrégulière sont pris dans la spirale « d'une politique de refoulement ». Ils étaient hier au centre du cercle du silence à l'occasion du 20e anniversaire de la convention internationale des droits de l'enfant.

« Dans la mise en rétention des étrangers sans papiers, nous ne sommes pas d'accord sur le sort réservé aux familles. Elles pourraient être assignées à résidence. Il n'est pas normal de les mettre en prison en France, sur le seul principe, selon les directives du ministère de l'Immigration, de ne pas séparer les enfants de leurs parents », s'indignait cette citoyenne.

Le collectif du Cercle du Silence se retranche derrière le dernier rapport du 29 octobre de la Cimade (2), « le seul organisme qui intervient encore à ce jour dans les centres de rétention. Sur les 32 284 étrangers, 222 enfants sont enfermés en vue de leur expulsion du territoire français. »

L'interdiction de la rétention d'enfants

Le collectif du cercle du Silence s'offusque des « conditions de confinement et d'interpellation dans les zones d'attentes d'aéroport où des enfants ont été menottés en débarquant à Roissy. » Le Réseau éducation sans frontières fixe trois priorités en matière d'immigration : « L'interdiction de la rétention d'enfants, la lutte contre le démembrement des familles, et la régularisation des jeunes majeurs scolarisés. »

Pour Philippe Molinas, président de « Terre Solidaire », le comité catholique contre la faim et pour le développement, « il faut d'abord agir sur les causes. Or, aujourd'hui, on agit sur les effets, les conséquences », déplore-t-il. « Les personnes sans papiers n'ont commis aucun délit, ne sont pas dangereuses pour la société, et sont privées de liberté. Le problème lié à l'immigration est un problème lié à un mal-vivre dans les pays. Quand on est bien chez soi, on n'a pas envie de couper ses racines », explique-t-il, à quelques jours du Cercle du silence dédié aux migrants le 18 décembre. Le CCFD 83 qui milite pour « consacrer plus d'argent pour aider les peuples à se développer » dénonce ainsi « le problème de la répartition des richesses dans ces pays. » « Savez-vous que la diaspora des migrants représente plus du double de l'argent que les Etats donnent pour le développement ? »Philippe Molinas de conclure : « Au lieu de construire des murs et des grillages, que l'on fasse en sorte de donner à la population. »

1. L'UNL, l'Adajeti, Cap 21, la FCPE 83, les unions départementales varoises CGT, CFDT, FSU, Solidaires et l'Unsa.

2. Organisation non gouvernementale qui accueille, oriente et défend les demandeurs d'asile, les réfugiés et tous les migrants.

Catherine Pontone
Var-Matin










http://www.toulon.maville.com/actu/actudet_--Les-enfants-de-sans-papiers-sont-aussi-des-victimes-_loc-1173981_actu.Htm

vendredi 2 octobre 2009

Rendez-vous ce soir à 17h30 à la mairie de Billère

Les élus de la majorité et le Maire seront heureux de vous remercier de votre soutien et de partager avec vous le pot de la solidarité.

Mairie, 39 route de Bayonne à Billère

C'est officiel le Préfet est débouté, toutes ses requêtes sont rejetées !

déclaration de Jean-Yves Lalanne Maire de Billère :


Je suis heureux que le Tribunal de la République confirme que les élus de la République peuvent s'exprimer et être solidaires avec les associations, les organisations syndicales et les partis qui défendent les droits démocratiques.

Dans cette affaire, comme dans d'autres, telle la votation contre la privatisation de la poste, le Préfet se comporte comme le représentant du gouvernement, moi je souhaite qu'il soit le représentant de la République.

Désormais, autorisation est donc donnée à tous les démocrates de prendre des initiatives similaires à celle de la fresque contre les expulsions.


Pour écouter la plaidoirie de Maître Blanco suivez ce lien ou collez-le dans votre navigateur
http://www.zshare.net/audio/66421996f8235a5e/
La qualité de l'enregsitrement est médiocre et il commence par l'intervention de la juge puis du représentant du Préfet. Soyez patients, ça vaut la peine d'entendre Maître Blanco, il y a des déclarations qui font du bien.